Une trentaine de projets de sous-traitance à l’étude
Le directeur général de la PME au ministère de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprise et de la Promotion de l’investissement, qui a fait cette annonce récemment, a affirmé, par la même occasion, qu’un projet de création de deux clusters d’industrie auto-mécanique, en Algérie, est en parachèvement. Le premier sera implanté à Rouiba (Alger) autour des installations de la SNVI, alors que le second est programmé à Constantine dans le sillage de l’Entreprise nationale de matériel de travaux publics (ENMTP). Des contrats de partenariat dans le domaine technique seront conclus avant la fin de l’année en cours entre ces deux entreprises donneuses d’ordre et des sous-traitants du secteur privé. La mise en place de ces deux clusters est en voie de finalisation, a indiqué M. Ammouri Brahiti. Les « 30 projets de sous-traitance mécanique ont été identifiés et des contrats de partenariat avec les donneurs d’ordre et des sous-traitant privés seront conclus avant la fin 2012 », a-t-il déclaré. Les contrats en question porteront sur un « partenariat techniques et technologique », a expliqué M. Brahiti qui confirmera également le lancement des études techniques et financières pour la réalisation de ces projets. A travers ces actions, le MIPPI vise à porter assistance aux donneurs d’ordre et les sous-traitants pour qu’ils puissent « sortir de la relation purement commerciale et aller à un partenariat technologique ».
Aussi, l’idée de création des clusters s’inspire de l’expérience allemande dans les régions de la Rhénanie et de la Westphalie, notera ce responsable. La démarche sera élargie à d’autres filières dont l’industrie agroalimentaire qui compte actuellement 19.000 PME, les dattes et le lait et dérivés. Des réseaux regroupant les opérateurs dans le créneau de la tomate industrielle ont déjà été lancés à Guelma et Annaba, a indiqué à ce titre M. Ammouri Brahiti. La mise en réseau de pôles de compétence, de compétitivité ou encore d'excellence à travers les clusters s’inscrit dans le cadre de la démarche de restructuration du secteur national des industries agroalimentaires initiée par l’Etat et traduit la volonté des pouvoirs publics de consolider le potentiel des PME de production agroalimentaire d’autant plus qu’elles renferment d’importantes capacités en matière de création d’emplois et de valeur ajoutée. L’intérêt accordé à cette filière s’explique, d’autre part, par le rôle du secteur de l’agroalimentaire dans la croissance économique du pays et les perspectives de son développement. L’efficience d’un cluster exige, un potentiel de production compétitif en termes de bonne gouvernance et de produits concurrentiels avait déclaré précédemment. Les PME relevant des filières retenues dans ce sens sont éligibles au programme national de mise à niveau ce qui permettra de renforcer leur compétitivité.