Coopération Corée-Algérie

L’ambassadeur de la Corée en Algérie M. Choi Sung-joo, a rendu hier une visite de courtoisie au quotidien Transaction d’Algérie.Reçu par M. Sid-Ahmed Hamache, directeur de la publication et le staff du journal, l’occasion a été donnée pour un débat autour de relations bilatérales entre les deux pays, le niveau des échanges commerciaux ainsi que les perspectives de développement économiques. Pour rappel, cette visite intervient à l’occasion du départ de l’ambassadeur de Corée d’Algérie, après avoir était en poste à Alger durant trois années.

D’emblée, Son Excellence l'ambassadeur a souligné que cette année (2012, ndlr) est très importante car elle constituait « une année politique pour les deux pays » ; en effet, de nombreuses élections sont programmées dans les deux pays. Le diplomate s’est dit « satisfait des relations entre les deux pays », tout en ajoutant que « de nombreuses choses restent encore à réaliser ». « Les différentes coopérations entre les opérateurs économiques des deux pays sont basées sur un partenariat de gagnant- gagnant », a-t-il ajouté, citant, en exemple, le partenariat entre le groupe Cevital et le coréen Samsung. Pour lui, ce partenariat ne doit pas se limiter à l’électronique mais pourrait également concerner le secteur automobile (entre Cevital et le constructeur Hyundai, par exemple). 

Pour l’ambassadeur, la trentaine d’entreprises coréennes présentes en Algérie sont très actives, rappelant au passage qu’il y a 9 chantiers en cours en plus de 2 autres chantiers dont le démarrage est prévu au courant de l’année 2012. M. Sung-joo a rappelé que les entreprises sud-coréennes ont accumulé, au fil des années, beaucoup d’expérience et de savoir-faire et ce, dans de nombreux secteurs d’activités, tels que le domaine des chantiers navals, donnant comme exemple le groupe Daewoo qui a obtenu le marché de l’extension du port de Djendjen et la construction d’une zone de dépôt de containers. Revenant sur l’économie algérienne, l’ambassadeur s’est dit « impressionné » par les nombreux grands projets en cours et futurs prévus en Algérie, toutefois, il estime qu’il faut, en parallèle, « développer le secteur manufacturier et secondaire », « le développement du secteur secondaire, poursuit-il, peut créer des emplois stables et durables ».Rappelons que le volume d’échanges commerciaux a atteint en 2010 plus de 2 milliards de dollars à la fin 2010 alors qu’il n’était que de 0,5 milliard de dollars en 2005. Par ailleurs, soulignons qu’un partenariat stratégique a été signé, en 2006, entre les deux pays.