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FMI

»  News   »  Publié le 11-10-2012  »  lu [ 615 fois ] Retour aux résultats

FMI
Une croissance de 2,6% pour l’Algérie en 2012

Le FMI table sur des indicateurs macro-économiques relativement favorables pour l’Algérie avec, toutefois, une révision à la baisse de ses prévisions de croissance en prévoyant une hausse du PIB de 2,6% en 2012 en raison des risques accrus de dégradation de l’économie mondiale. Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales publié à l’occasion de la tenue de son assemblée annuelle prévue du 9 au 12 octobre à Tokyo (Japon), le Fonds prévoit pour l’Algérie une croissance du PIB de 2,6% en 2012 et de 3,4% en 2013, contre 2,4% en 2011. Dans ses prévisions d’avril dernier, le FMI pronostiquait un taux de croissance de 3,1% en 2012 et de 3,4% en 2013 (inchangé), contre 2,5% en 2011. Poussant ses prévisions à long terme, le FMI prédit une croissance de 4% en 2017 pour le pays. A l'échelle mondiale, le FMI a également revu à la baisse le taux de croissance, notamment dans les pays avancés, en tablant, désormais, sur une hausse du PIB mondial de 3,3% en 2012 (-0,2 point par rapport aux prévisions de juillet dernier) et de 3,6% en 2013 (-0,3 point). Par ailleurs, l’institution de Bretton Woods note que l’Algérie est un créancier net, c’est-à-dire que ses réserves de changes et autres actifs financiers extérieurs sont nettement supérieurs à sa dette. En outre, le FMI indique que la balance des comptes courants du pays restera positive en représentant 6,2% du PIB en 2012 et 6,1% en 2013, mais baissera à 3,5% du PIB en 2017 (contre 10% en 2011).

Sur la question de l’emploi, le Fonds relève que le taux de chômage connaîtra des baisses consécutives en Algérie : de 10% en 2011, il devra reculer à 9,7% en 2012 et à 9,3% en 2013. Quant à l’inflation, le FMI estime qu’elle devrait passer de 8,4% en 2012  à 5% en 2013, contre 4,5% en 2011. Sur ce point, il est constaté que l’inflation en Algérie est relativement faible par rapport à la moyenne des pays de la région MENA, estimée par le FMI  à 10,4% en 2012 et à 9,1% en 2013, contre 9,7% en 2011. Par ailleurs, dans ses projections pour la région du Maghreb, le FMI prévoit une moyenne de taux de croissance de 19% en 2012 grâce, essentiellement, à la  reprise de la production pétrolière en Libye, et de 6% en 2013 (contre -1,9% en 2011). Quant à la région MENA en général, le Fonds table sur un taux de croissance  de 5,3% en 2012 et de 3,6% en 2013 (contre 3,3% en 2011). Pour cette région, le FMI constate que la dynamique économique fonctionne  à deux vitesses, expliquant que la différence dans les performances économiques entre pays exportateurs et importateurs de pétrole s’est accentuée. A ce propos, le rapport du FMI note que les dépenses publiques importantes engagées par la plupart des exportateurs de pétrole ont soutenu une robuste croissance. 

Par ailleurs, il signale que les incertitudes politiques et les changements  économiques intervenus après les bouleversements sociopolitiques dans certains  pays arabes, ainsi que le ralentissement de la croissance dans les principaux pays partenaires commerciaux notamment européens, et, dans certains cas, les conflits internes, ont été autant de facteurs qui ont conduit à ''un affaiblissement  marqué de l'activité économique.'' Pour les pays importateurs de pétrole de la région MENA, suggère-t-il, la priorité politique sera la préservation ou la reconstruction de la stabilité macroéconomique tout en définissant et en mettant en œuvre un programme de réformes pour accélérer la croissance. ''L'incertitude et l'instabilité ont conduit à un recul dans la région, comme en témoignent les fortes baisses dans le tourisme et les investissements directs étrangers (IDE)'', poursuit-il. Quant aux pays exportateurs de pétrole, préconise le FMI, la priorité est de tirer profit de la hausse actuelle des prix de pétrole pour diversifier  leur économie. Selon cette institution financière internationale, dans la plupart des pays exportateurs de pétrole, la croissance du PIB hors hydrocarbures devrait  rester vigoureuse en 2012, soutenue par l’envolée des dépenses publiques tant que les prix du pétrole restent à des niveaux historiquement élevés, alors que la croissance du secteur pétrolier devrait être "quelque peu modérée" après une forte hausse en 2011.

Néanmoins, prévient le FMI, les risques à court terme dans les perspectives des pays exportateurs de pétrole de la région MENA" tournent principalement autour des prix du pétrole et la croissance mondiale, étant donné que tous les risques majeurs de la croissance mondiale impliqueraient une baisse des prix pétroliers". A ce propos, l’institution de Bretton Woods estime que les dépenses publiques dans cette catégorie de pays ''ont augmenté à un tel niveau qu’une baisse importante  des prix de pétrole pourrait miner leur situation budgétaire et mettre en péril la croissance et les investissements en cours dans leur secteur des infrastructures". Insistant sur l’impérativité de la diversification de l’économie, le FMI  considère que pour les pays pétroliers, "il sera essentiel de juguler la hausse  des dépenses pour les prestations qui sont difficiles à inverser". APS2013 sous de meilleurs jours ?

lLe FMI table sur des indicateurs macro-économiques  relativement favorables pour l’Algérie avec, toutefois, une révision à la baisse  de ses prévisions de croissance en prévoyant une hausse du PIB de 2,6% en 2012 en raison des risques accrus de dégradation de l’économie mondiale. Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales publié à l’occasion de la tenue de son assemblée annuelle prévue du 9 au 12 octobre à Tokyo (Japon), le Fonds prévoit pour l’Algérie une croissance du PIB de 2,6% en 2012 et de 3,4% en 2013, contre 2,4% en 2011. Le FMI prédit une croissance de 4% en 2017 pour le pays. Ainsi, le FMI ne partage pas l’optimisme du gouvernement algérien sur la croissance. Selon le FMI, les risques à moyen terme pour les pays exportateurs de pétrole, comme l’Algérie, sont essentiellement liés aux « prix du pétrole et à la croissance mondiale ». Le FMI note aussi que les dépenses publiques de ces pays ont « atteint un tel niveau qu'une chute des cours du pétrole pourrait ébranler leur situation budgétaire ». Une telle chute pourrait « mettre en danger les investissements en cours dans les infrastructures et la croissance », précise l’institution financière, estimant toutefois que les tensions autour du programme nucléaire iranien favorisent la hausse des cours. Le FMI a déjà mis l’Algérie en garde contre une baisse des prix du pétrole. A cela vient s’ajouter, la détérioration de la situation économique en Europe, principale partenaire économique de notre pays. Il convient d’ajouter aussi le ralentissement des activités économiques des principaux partenaires de l’Algérie, dont la France, l’Espagne et l’Italie. Il faut dire que jusqu’ici, la croissance économique de cette année a fait l’objet de plusieurs pronostics et parfois divergents.

 Au lendemain de son investiture, le gouvernement Sellal se jette à l’eau en prévoyant une croissance de 5%. Des chiffres radicalement contredits par le FMI et la fin de l’année étant de plus en plus proche, les réalisations concrètes ne tarderont pas à être communiquées. S’agissant des risques inflationnistes, bien que la situation n’est toujours pas rassurante et en dépit du renchérissement des prix des matières premières, ils restent maîtrisés, et le gouvernement table sur une prévision centrale de l’inflation en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, tout en maintenant le programme social en faveur des plus démunis. Pour rappel, depuis les émeutes de 2011, le gouvernement, afin de maintenir la paix sociale, s’est engagé pour soutenir les prix des produits de première nécessité et offrir des emplois. L’effort sera aussi maintenu pour réduire davantage le chômage. Pour 2012, le FMI table sur un taux d’inflation de 8,4 %. En 2013, il sera de 5 %, selon les projections du Fonds, alors que dans le cadre de la loi de finances pour 2013, le gouvernement table sur une « stabilisation » de l’inflation à 4 %. Cela dit, l’Algérie enregistre le plus fort taux d’inflation au Maghreb. Au Maroc, les prix n’augmenteront que 2,2 % en 2012 et 2,5 % en 2013. En Tunisie, la hausse des prix sera de 5 % en 2012 et de 4 % en 2013. Au regard des engagements du gouvernement Sellal, 2013 est perçue comme l’année où le pays devrait renouer avec l’essor économique et une croissance qui repart en s’appuyant non seulement sur le secteur pétrolier mais aussi plus d’engagement du secteur privé.



Source : http://www.elmoudjahid.com/
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